Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Gomel

Gomel
Publicité
Archives
15 août 2007

Vous en voulez plus ?

  Ces textes vous ont plu ? Dans ce cas venez visiter wwW.gomel.overblog.com !

  Encore plus de poèmes et plus de nouvelles !

  Merci de votre visite et à bientôt sur mon blog !

Publicité
Publicité
15 août 2007

Eros

Ce sentiment de renouveau
Frappé d'une flèche en plein cœur
Par l'enfant né de ces mots
De tendresse et de bonheur.

Printemps ou hiver il est le même,
Chaque jour et chaque nuit je t'aime.

Une fleur ouvre ses pétales
Et ose regarder le ciel,
Priant pour qu'aucun mal
Ne blesse son amour éternel.

A jamais elle veut, l'enfant d'Eve,
Vivre ce si beau ce si doux rêve.

15 août 2007

Blanche-neige ou la pomme empoisonnée

Ayant gouté au fruit interdit
La petite Eve trop naïve s'endormit.
Seul le baiser d'un prince charmant
Pourrait briser ce sort malheureux.

Mais l'enfant était cachée
Dans un jardin merveilleux,
Là où nul prince n'aurait pu la trouver,
Qu'il soit beau brave ou vertueux.

Un jour cependant l'homme tant espéré
Vint auprès de la belle princesse
Et laissa sur ses lèvres un doux baiser
Priant pour qu'elle fasse messe.

La blanche demoiselle s'éveilla,
Mais à la vue de son sauveur se recoucha.
Le prince ne prônait pas grande beauté
Et son cœur était noir et déchiré.

Il fallut célébrer pourtant l'hymen
Du nouveau roi et de sa reine.

15 août 2007

Sur la balançoire

  Sur la balançoire une ombre absente. Autrefois, elle venait jouer là tous les samedis. Mais depuis qu'elle n'est plus là, le jardin reste vide, juste empli de bouquets de roses qui avaient poussés depuis son départ. Elle avait dans ses cheveux blonds quelques fines tresses dorées. Elle souriait toujours, se balançant d'avant en arrière. Moi, je l'observaisde la fenêtre de ma chambre. Cela me réchauffait le coeur. Mon si vieux coeur.J'aurais dû mourir avant elle, moi, sa grand-mère. Elle n'avait qu'une dizaine d'années. A l'heure où elle venait, mes lèvres ridées esquissaient un sourire. Lui, son grand-père, était heureux quand elle était là. Depuis qu'elle a perdu la vie, il reste enferméderrière des barreaux d'argent. Peut-être qu'elle aurait pu continuer à sourire... s'il ne l'avait pas violée...

15 août 2007

Le crapaud et la blanche colombe

Il était une blanche colombe dans les airs,
Et un vil crapaud près des mers.
Tout semblait les séparer
Mais l'un fit en sorte de se rapprocher.

Alors que l'oiseau pour s'abreuver se posa,
Le crapaud doucement s'approcha.

« Votre plumage est d'une beauté si rare !
Laissez-moi approcher pour le voir. »

Par ces douces paroles elle fut séduite,
Ce qui entraîna sa perte bien vite.

L'immonde de sang tacheta la belle
Et repartit sans dire miel.
La colombe venait de perdre son cœur
Et d'un cri soupira je meurs.

« Ce qui faisait de moi pur oiseau,
Fut d'un geste brisé par ce crapaud.
Maintenant souillée je suis
Tant que je ne mets pas fin à ma vie. »

A présent blessée qu'elle était,
Comme le dauphin elle se jeta contre un rocher.

Publicité
Publicité
15 août 2007

Rebelle

Quelques marques apposées sur ta peau
Juste pour ne pas oublier ton mal-être.
Quelques cicatrices faites par ta mère ou ton père
Et parmi elles un tatouage et des mots.

On te dit rebelle car ton corps est marqué
Mais ils ne savent pas comme tu voudrais l'échanger.
Changer avec une autre ta pauvre vie
Que tu vends volontiers et dénies.

Parfois tu contemples ce noir dessin
Et tu craques tu pleurs tout ce que tu as.
Ce passé ce dédain jamais tu ne l'oublieras,
Il est marqué au fer tu le voies bien.

15 août 2007

Erreur

Brûlures du passé, souvenirs empoisonnés,
De l'encre versée sur une feuille de papier.
Des mots qui reviennent de loin pour rouvrir
Une cicatrice qui depuis longtemps voudrait périr.

Mais un doigt sur les lèvres tait la douleur
Et goûte un instant au plus pur des bonheurs.
Pourtant bien vite le poison se répand
Et laisse rapidement couler le sang.

Car Léthé dans son dos cache un poignard
Et cherche chaque jour à toucher les ignares.
Car s'abreuver à la source des pécheurs
Conduit au plus grand des malheurs.

15 août 2007

Il était une fois...

  Il était une fois un petit lapin blanc. Il n’avait ni père ni mère le pauvre orphelin. Il avait perdu tous ses amis le pauvre enfant. En fait, il n’avait plus rien. Alors pourquoi vivait-il encore ? Tout simplement parce qu’il espérait. Il espérait qu’il serait un jour libéré de cette malédiction qui le poursuivait.
  Un jour que le petit lapin blanc trottinait dans l’herbe, une fumée fut émise du centre de la forêt. Chacun des petits animaux qui habitaient la forêt fut mis en garde par leurs parents. Seulement le petit lapin blanc n’avait personne pour lui apprendre le bien et le mal, la sécurité et le danger, alors il s’avança, curieux, vers le centre de la forêt.
  Peu de temps après il arriva devant un camp humain où l’on brûlait un feu. Une odeur de nourriture se proférait d’une boîte grise et brillante, trouée. Le petit lapin blanc, qui avait un peu faim, s’avança doucement vers la boîte et y entra. En un éclair tout devint noir dans un bruit sec. Le lapin mangea les graines et sentit la fatigue le gagner. Il s’allongea, ferma les yeux et salua ses parents d’une affectueuse caresse.

15 août 2007

Présentation

  Je me présente, mon nom est Gwenaëlle. Je vis dans les environs de Toulouse, en France. J'ai 18 ans. J'ai créé ce blog pour faire part à tous ceux qui le désirent de mes poèmes (et quelques récits courts que je considère comme de la poésie en prose). Et bien voilà, présentation faite, si vous avez des questions laissez-moi des commentaires !
  J'espère que ma poésie et mes récits, bien qu'un peu particuliers, vous plairont ! Merci de votre passage ici !

Publicité
Publicité
Publicité